Trois types de scanneur existent sur le marché : scanneur à
main, à plat, à diapositives.
Comment ça marche ?
Un scanneur fonctionne un peu comme un photocopieur : un chariot mobile
doté de capteurs optiques balaie le document.
Les données numériques ne sont pas imprimées mais transmises
à l'ordinateur ou un logiciel spécialisé se charge
(à l'aide d'algorithmes complexes) de les transformer en une image
numérique.
Un scanneur pour quoi faire ?
Pour un enseignant, c'est un périphérique qui deviendra vite
indispensable pour préparer sa classe :
- Insérer des photos, images, graphiques dans une fiche d'histoire,
de géographie, de sciences. Ce document peut être une feuille
de papier mais aussi un transparent noir et blanc ou couleurs utilisable
avec un rétro-projecteur.
- Conserver des documents.
- Envoyer un document par courrier électronique ou fax (texte manuscrit,
photo papier…)
- Placer une photo sur le site Web de l'école…
- Numériser des diapositives…
Deux technologies utilisées
- Les capteurs CCD (les mêmes que pour l'appareil photo numérique
) procurent générale-ment une numérisation de meilleure
qualité. Les capteurs CIS , de technologie récente. Les scanneurs
ont un encombrement réduit et une faible consommation électrique,
une meilleure fidélité des couleurs mais un manque de finesse
de détails.
Résolution réelle et résolution
artificielle
Du nombre et de la qualité des capteurs optiques ainsi que du pas
de déplacement du chariot mobile dépend la résolution
du scanneur. Plus elle est élevée, meilleur est le résultat.
La plupart des scanneurs offrent une résolution de 1200 ppp et
même plus, suffisants pour la plupart des travaux personnels. Pour
gagner en résolution, le pilote peut augmenter artificiellement
le nombre de points scannés : c'est la résolution par interpolation.
Elle permet d'obtenir jusqu'à 19 200 points par pouce. Les résultats
sont souvent mitigés et dépendent souvent de la qualité
du document original.
Quel scanneur choisir ?
Scanneur parallèle, SCSI ou USB ?
Ils effectuent tous le même travail de numérisation mais
diffèrent par leur type de connexion au micro et par leur rapidité.
Les scanneurs parallèle
Ils occupent le même connecteur que celui de l'imprimante. Certains
sont équipés d'un connecteur parallèle supplémentaire
permettant de connecter une imprimante. Si vous avez un micro ancien,
vous utilisez certainement une imprimante parallèle.
Les scanneurs SCSI
Ils travaillent en principe plus vite mais exigent d'installer dans l'ordinateur
une carte SCSI qui n'est pas toujours livrée avec le scanneur.
Les scanneurs USB
Ils sont plus récents et plus rapides que les "parallèle".
On peut les brancher à la prise USB de l'ordinateur sans avoir
à l'éteindre ce qui n'est pas le cas des deux autres. De
plus, ils s'alimentent électriquement par le PC, ce qui évite
d'occuper une prise de courant.
Quel scanneur choisir ?
Aujourd'hui, le scanneur USB s'impose pour les ordinateurs récents
équipés de connecteurs USB. Si vous avez un ordinateur ancien
(avec connecteur parallèle uniquement), choisissez un scanneur
avec les 2 types de connecteurs (USB et parallèle). Vous changerez
un jour de PC mais pas le scanneur qui sera alors plus performant.
Connaître les réglages
Pour ne pas se retrouver avec des images trop médiocres ou trop
bonnes pour l'usage que l'on veut en faire (car trop lourdes), voici quelques
conseils.
Le choix des réglages se fera en fonction de 3 critères
:
- le support de départ,
- la taille de l'image désirée,
- la destination finale de l'image.
Utilisez les boutons pré-programmés sur les scanneurs récents
pour :
- photocopier directement, du scanneur à l'imprimante en appuyant
sur un bouton (possible aussi à l'aide d'un logiciel),
- pour capturer une image et l'envoyer par courrier électronique
ou pour l'imprimer.
La qualité de l'image
On souhaite toujours avoir la meilleure qualité d'image possible
mais cela entraîne :
- une durée de numérisation plus longue,
- un poids en kilo-octets plus important (voire en méga-octets).
- Une qualité d'image maximale, c'est une augmentation du nombre
de couleurs par point, la résolution en point par pouce (ppp) ou
les deux à la fois, ce qui augmente la durée de l'opération
et la taille du fichier.
- Si vous devez stocker beaucoup d'images sur votre disque dur, il risque
d'être rapide-ment saturé.
- Si vous devez envoyer une ou plusieurs images via Internet, attention
au poids de l'image.
Rappel : Pour calculer le poids, la taille en mémoire d'un fichier,
cliquez dessus avec le bouton droit de la souris puis Propriétés.
La taille est exprimée en octets.
Choisir le nombre de couleurs
Pour une image numérique, il existe 3 palettes de couleurs :
- 256 couleurs (8 bits)
- milliers de couleurs (16 bits)
- millions de couleurs (32 bits)
Attention, selon votre choix, la variation de la taille du fichier peut
passer du simple au quadruple.
Si vous devez imprimer en noir et blanc votre image, vous avez deux possibilités
:
- 256 niveaux de gris, pour les photos, pour bien restituer les nuances.
- Noir et blanc pour un logo uni sur fond blanc, le texte d'un livre,
un journal, la page d'une imprimante, un fax. Le fichier est alors 8 fois
moins encombrant que pour une image en 256 niveaux de gris.
Augmenter la résolution ou le nombre de couleurs peut être
parfois inutile. C'est le cas lorsque l'image est uniquement destinée
à être affichée sur un moniteur (cas du Web et du
cédérom).
La résolution d'un écran est de 72 points par pouce pour
les moniteurs anciens et de 96 pour les plus récents.
Pourquoi numériser en couleurs lorsque l'image est destinée
à être imprimée en noir et blanc ?
Il faut donc déterminer au départ la destination de votre
image !
Prendre une bonne résolution !
Le scanner en donne une par défaut. Il faut souvent la changer
en fonction de la destination finale de votre image.
Voici quelques conseils importants.
Pour une image destinée à être imprimée :
- 150 à 200 points par pouce sur une imprimante jet d'encre,
- 150 à 300 ppp pour une imprimante laser,
- 300 ppp pour l'OCR, texte destiné au logiciel de reconnaissance
de caractères,
- 96 ppp pour l'affichage à l'écran, 72 pour les modèles
anciens.
Si vous choisissez d'entrer une valeur, tapez un multiple ou un sous-multiple
de la résolution du périphérique visé.
Ex. pour une imprimante 600 ppp, choisir 150, 300 ou 1200 ppp.
Une résolution plus élevée à celle proposée
par le scanner a un intérêt pour retravailler l'image.
Ex. Pour un affichage en 96 ppp d'une image à laquelle vous comptez
faire subir, une rotation, une déformation, un filtrage des couleurs
avec un logiciel graphique, mieux vaut numériser à une résolu-tion
supérieure (le double). Les modifications effectuées seront
plus précises et l'image finale, une fois sauvegardée à
96 ppp, de meilleure qualité.
Dimensions et cadrage
- Évitez de créer une image plus grande que nécessaire,
choisissez une taille inférieure.
Notez que la taille de l'image affichée à l'écran
sera modifiée automatiquement si vous changez par la suite sa résolution.
- Utilisez le cadrage pour choisir l'essentiel ou un détail de
la photo. Ce cadrage est effec-tué avec la souris à partir
de l'aperçu et avant la numérisation.
Le détramage
Lorsqu'on veut numériser une photo de magazine, le résultat
n'est pas toujours très bon. L'image apparaît avec une sorte
de grille de points appelée moirage qui provient du tramage effec-tué
à l'impression, quasiment invisible à l'œil, mais qui
n'échappe pas à la tête du scanneur. Pour en venir
à bout, vous devez utiliser la fonction de détramage que
possède la plupart des logiciels ven-dus avec votre scanneur.
Du matériel pour simplifier la numérisation
- Une règle plate pour caler une photo afin qu'elle soit droite
et pas trop près du bord.
- Une feuille noire : Lorsque la photo a été imprimée
sur un papier trop mince ou de mauvaise qualité (journal), il arrive
qu'apparaissent en surimpression des motifs du verso. Il suffit de poser
une feuille de papier noir sur le dos du document à numériser.
- Le scanner ne peut restituer les couleurs "exotiques" comme
le fluo, l'argent, l'or. En plaçant une feuille calque entre le
document et la vitre d'exposition vous obtiendrez de meilleurs résultats.
La numérisation par lots
Certains pilotes de scanners disposent de "numérisation par
lots", c'est à dire de plusieurs photos à la fois.
Concrètement, il suffit de placer plusieurs photos sur la vitre
du scanneur, de lancer une prévisualisation, puis de tracer autant
de rectangles de sélection que de photos. Chacune sera automatiquement
ouverte dans votre logiciel, dans un fichier différent. Quel gain
de temps ! Attention toutefois à ne pas ouvrir un trop grand nombre
de fichiers sous peine de ralentissement voire de plantage du micro !
L'OCR
Le logiciel de reconnaissance de caractères (ROC ou OCR en anglais),
permet de transformer un texte imprimé en fichier informatique.
A l'achat d'un scanneur, vous trouvez la plupart du temps des versions
allégées, plus ou moins incapables de décrypter des
colonnes et des tableaux. Pour du texte simple, ils sont relativement
efficaces.
Acquisition d'image à partir d'un logiciel
Tous les scanneurs sont vendus avec un ou plusieurs logiciels. Pourtant
vous n'êtes pas obligés de les utiliser.
A partir d'un logiciel graphique ou d'un logiciel de PAO, vous pouvez
numériser directement un document. Dans ce cas, le pilote (Twain
) est chargé, ce qui autorise la numérisation et à
l'intérieur de celui-ci vous pouvez régler les différents
paramètres. Le résultat de la numérisation est auss-tôt
affiché dans votre logiciel. Cette possibilité n'existe
pas sous Word. Le traitement de texte exploite obligatoirement un logiciel
OCR pour analyser le document et le transformer en fichier.
Entretien
La moindre poussière présente sur la vitre sera visible
à la mémorisation. Utilisez un chiffon doux pour la nettoyer
rapidement.
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